Pour m'excuser auprès des participants à mes cours de mardi dernier et pour les remercier pour leurs messages de soutien suite à la rage de dent qui m'a violemment frappé en ce début de semaine, je vous propose cette petite chanson de circonstance. Je l'avait déjà placée sur le site lors du décès du regretté Henri Salvadore.
Le blues du dentiste (ici avec Bénabar)
Ce matin-là en me levant
 
 J'avais bien mal aux dents
 
 Oh oh la la
 
 J'sors de chez moi
 
 Et j'fonce en pleurant
 
 Chez un nommé Durand, Mm, Mm
 
 Qu'est dentiste de son état
 
 Et qui pourra m'arranger ça
 
 La salle d'attente est bourrée de gens
 
 Et pendant que j'attends oh oh la la
 
 Sur un brancard
 
 Passe un mec tout blanc
 
 Porté par deux mastards Mm Mm
 
 Je m'lève déjà pour fout' le camp
 
 Mais l'infirmier dit : "Au suivant !"
 
 Je suis debout devant le dentiste
 
 Je lui fais un sourire de crétin
 
 I m'pouss' dans l'fauteuil et me crie : "En piste."
 
 Il a des tenailles à la main
 
 Oh oh oh oh Maman
 
 J'ai les guiboll's en fromag' blanc-anc
 
 Avant même que j'ai pu faire ouf
 
 Il m'fait déjà sauter trois dents
 
 En moins d'un' plombe mes pauvres molaires
 
 Sont r'tournées dans leur tombe
 
 Oh oh la la
 
 Voilà qui m'plombe
 
 Mes deux plus bell's dents
 
 Cell's que j'ai par devant Mm Mm
 
 I' m'grill' la gueul' au chalumeau
 
 Et il me file un grand verre d'eau
Il me dit faut régler votre dette
 
 Je venais d'être payé la veille
 
 Ce salaud me fauche tout mon oseille
 
 Et me refile cinquante ball' net
 
 Oh oh oh oh Maman
 
 Et il ajoute en rigolant
 
 J'suis pas dentist' je suis plombier
 
 Entre voisins faut s'entr' aider
 
 Oh oh
 
 Et moi je gueul' ce soir
 
 Le blues du dentiste dans le noir