Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Göttingen

Pour moi la plus belle chanson de Barbara ! Quelle émotion...

 

Bien sûr, ce n'est pas la Seine,
Ce n'est pas le bois de Vincennes,
Mais c'est bien joli tout de même,
A Göttingen, à Göttingen.

Pas de quais et pas de rengaines
Qui se lamentent et qui se traînent,
Mais l'amour y fleurit quand même,
A Göttingen, à Göttingen.

Ils savent mieux que nous, je pense,
L'histoire de nos rois de France,
Herman, Peter, Helga et Hans,
A Göttingen.

Et que personne ne s'offense,
Mais les contes de notre enfance,
"Il était une fois" commence
A Göttingen.

Bien sûr nous, nous avons la Seine
Et puis notre bois de Vincennes,
Mais Dieu que les roses sont belles
A Göttingen, à Göttingen.

Nous, nous avons nos matins blêmes
Et l'âme grise de Verlaine,
Eux c'est la mélancolie même,
A Göttingen, à Göttingen.

Quand ils ne savent rien nous dire,
Ils restent là à nous sourire
Mais nous les comprenons quand même,
Les enfants blonds de Göttingen.

Et tant pis pour ceux qui s'étonnent
Et que les autres me pardonnent,
Mais les enfants ce sont les mêmes,
A Paris ou à Göttingen.

O faites que jamais ne revienne
Le temps du sang et de la haine
Car il y a des gens que j'aime,
A Göttingen, à Göttingen.

Et lorsque sonnerait l'alarme,
S'il fallait reprendre les armes,
Mon cœur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen.


Commentaires

  • Heureusement vous avez mis la texte parce que autrement je n’avais rien compris.
    « goetingkènn » par example, je pensait que c’était un mot d’une chose, pas d’une ville.

    Je cherchait à google ( qui a son anniversaire aujourd ‘hui) « Göttingen » et trouvait
    un article de Wikipédia. http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%B6ttingen
    Là on dit que « Göttingen (en français Goettingue) » mais Barbara chante très clair « goettinkènn »
    Pourquoi vous aimez cette chanson particulier de Barbara ? Vous ave habité aussi à Göttingen, comme Barbara. ?

    Mes meilleurs vœux,
    Le Savoyard.

  • Mon cher Savoyard,

    L’émotion ici n’est pas Göttingen mais La Nostalgie.
    La nostalgie est un émotion très puissant qui est incorporé dans toute le monde.
    Un nostalgie pour des belles souvenirs et des souvenirs tristes.
    Göttingen est peut etre pour vous l’odeur d’un arbre dans le jardin de votre grand-mère.
    Quand vous sent cette odeur la boîte de souvenirs s’ouvre.
    Pour moi ce sont des adagios de Bach, Mozart, Albinoni etc. Quand je l’entend ma boîte s’ouvre et je ne peut pas le tenir sec.

    Anne

  • Merci Anne,

    Vous avez raison, je vois le text maintenant avec des yeux different.
    La voix de Barbara est devenu encore plus sensible.

    « Mais les enfants ce sont les mêmes,
    A Paris ou à Göttingen. »

    Quant à moi ca veut dire maintenant :

    « mais les objets de tes souvenirs sont les mêmes,
    maintenant ou auparavant. »

    Donc selon des souvenirs sont là, des objets de tes souvenirs restent vivants.

    Belle, Anne, très belle.

    Mes meilleurs vœux,
    Le Savoyard.

  • Bravo Anne pour votre analyse de cette chanson.
    Je suis d'accord avec vous, je pense d'autre part que le contexte des années 60 est aussi à tenir en compte. La guerre n'était pas si loin et les blessures des deux côtés encore profondes.
    Cette chanson ramène la guerre à la réalité des gens qui la vivent vraiment au quotidien et non pas à celle froide et glacée des médias, des politiciens et de tous les va-t-en-guerre.
    Le contexte de nos années 2000 n'a hélas pas beaucoup changé et certains personnages comme Bernard Kouchner ferait bien de ré-écouter Barbara avant de faire des déclarations belliqueuses. On pourra peut-être la chanter aujourd'hui comme ça:

    « Mais les enfants ce sont les mêmes,
    A Paris ou à Téhéran. »

  • Il faut que j’admets, je n’avais pas vu une guerre dans cette chanson.
    Mais naturellement, maintenant je la vois clair.

    « Et tant pis pour ceux qui s'étonnent
    Et que les autres me pardonnent,
    Mais les enfants ce sont les mêmes,
    A Paris ou à Göttingen. »

    Les mots sont fâchés.
    Les enfants et la guerre, l’histoire se repète et repète et repète.
    Les enfants éternels, les guerres éternels.


    Anne

  • Mon chef est parti heureusement, l’emmerdeur (dictionnaire)

    Hier j’ai aussi chercher dans le dictionnaire le mot « belliqueuse » de Denis.
    Comme nous parlent « Jip en Janneke » francais et pouvons nous apprendre des choses de Denis (qui parle « Jip en Janneke » hollandais) (clin d’oeil)

    Mais « belligérance » est selon mon dictionnaire « staat van oorlog »
    C’est très curieux parce que « belle » est le féminin de « beau » et « gérer » est « beheren, besturen »
    Ici un tout autre dimension du mot !

    Peut être il faut être un etranger pour découvrir des mystères d’un mot.

    Grandes bisous,
    Chantal

  • Je ne suis certainement un grand éthymologue et je sais que les apparences sont parfois trompeuses Chantal. Le mot "belligérance" vient du latin "bellum gerere" (faire la guerre). Pas de beauté dans tout cela plutôt de l'horreur !

    http://www.chilton.com/paq/archive/PAQ-99-102.html

    "Beau/belle" viennent eux de "bellus".

  • « Pourtant, aujourd'hui, l'usage courant donne au mot un sens plus individuel et
    psychologique que géopolitique. Quelqu'un de "belliqueux" cherche continuellement
    la bagarre. »

    Donc, selon vous, Kouchner cherche la bagarre. (dictionnaire : opstootje, relletje).
    Tout les hommes politique faitent cela, autrement ils ne sont pas dans la lumière et ils ne recoivent pas des voix des électeurs. Même la plus grande pacifiste-politique travaille comme ca.

    "les faucons et les colombes", les partisans et les pacifistes. J’ai seulement 26 ans, mais je crois vraiment qu’ont doit chercher la balance pour soi-même et on ne peut pas le faire pour les autres. Comme Anne disait : les guerres perpétuels, les enfants perpétuals (merci Anne)

    Merci Denis, c’était un bon excersise pour moi, (fini pause de lunch)

    Grandes bisoux,
    Chantal

  • Quel causerie bon marché!
    Pour moi il est simple. Eux qui faisent la guerre sont "mauvais", les pacifistes sont "bon" et moi je suivre la route au milieu.

    a voir,
    Gérard

  • Bonjour tout le monde,

    Ce matin je pensais les guerres d’autrefois me font rien. La guerre de 80 ans, de 30 ans. Nous n’avons rien compris, on observe seulement. Je dois rire maintenant quand je lis mon petit fils d’Astérixet ses amis.
    « De bello gallico » de ce fou César était un autoglorification en sept actes.
    Mais maintenant La France est fier de l’avoir le manuscripte. » La France a joué un rôle considérable dans la tradition manuscrite du De bello Gallico puisqu’on en conserve encore aujourd’hui trois manuscrits copiés au IXe siècle dans le royaume de France » (http://elec.enc.sorbonne.fr/miroir/cesar/ )
    Mais « Mein kampf », le livre d’un autre fou est defendu, parce que c’est trop proche.

    Avec les gens, les sentiments sont oubliés. Hier Erik Hazelhoff Roelfzema est décédé. Quand les gens sont mort, les souvenirs restent un peu et mourir aussi. Et on espère seulement que la guerre suivant n’est pas tros proche.

    Normalement j’aime la pluie, mais aujourd’hui elle me fait un peu triste,
    Anne

  • Pour Anne:

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/adagio/video/xp84y_tomaso-albinoni-adagio_music

  • Est-ce-que je vois une petite romance ici?
    (je taquine)

    C’est vraiment beau.

    Un Wiki:
    Remo Giazotto (né à Rome en 1910, mort à Pise en 1998) était un musicologue italien, surtout connu pour son catalogue des œuvres de Tomaso Albinoni. Il a également écrit des biographies de compositeurs, notamment Albinoni mais aussi Vivaldi.

    Il est le compositeur du célèbre Adagio souvent attribué par erreur à Albinoni. En fait, Giazotto l'a composé en 1945 en se basant sur le fragment d'un mouvement de sonate à trois d'Albinoni retrouvé parmi les ruines de la bibliothèque de Dresde, après son bombardement durant la Seconde Guerre mondiale. Le fragment contenait uniquement la ligne de basse et six mesures de la mélodie.

Les commentaires sont fermés.