Vous connaissez Les mots bleus la chanson de Christophe de 1975 ?
Non ? Alors cela manque à votre culture populaire française. Les mots bleus c'était dans les années 70 surtout un slow idéal pour draguer. Plus tard la véritable valeur du texte a été reconnue et la chanson est devenue culte.
Personnellement elle m'a toujours fait frissonner. Mardi soir pendant la Nouvelle star (le Idols français) Soan, chanteur dans le métro parisien avant cette émission, a repris avec brio Les mots bleus. Une voix rocailleuse, un joli charisme, une superbe interprétation.
Les mots bleus
Il est six heures au clocher de l'église
Dans le square les fleurs poétisent
Une fille va sortir de la mairie
Comme chaque soir je l'attends
Elle me sourit
Il faudrait que je lui parle
A tout prix
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux
Parler me semble ridicule
Je m'élance et puis je recule
Devant une phrase inutile
Qui briserait l'instant fragile
D'une rencontre
D'une rencontre
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Je l'appellerai sans la nommer
Je suis peut-être démodé
Le vent d'hiver souffle en avril
J'aime le silence immobile
D'une rencontre
D'une rencontre
Il n'y a plus d'horloge, plus de clocher
Dans le square les arbres sont couchés
Je reviens par le train de nuit
Sur le quai je la vois
Qui me sourit
Il faudra bien qu'elle comprenne
A tout prix
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux
Toutes les excuses que l'on donne
Sont comme les baisers que l'on vole
Il reste une rancœur subtile
Qui gâcherait l'instant fragile
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Une histoire d'amour sans paroles
N'a pas besoin du protocole
Et tous les longs discours futiles
Terniraient quelque peu le style
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Je lui dirai les mots bleus
Soan (Nouvelle star 2009)
L'exquise version originale de Christophe (en 2007 émission Taratata)
Très très bien aussi: la version de Bashung
Commentaires
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Casa ma blanche
Je t’ai rencontré dans mon enfance
Je fus séduis par tes rues blanches
Avec ton Minaret place de France
Je me souviens c’était un dimanche
Casa n’est plus, tant pis tant pis
Je suis perdu dans le délire
Toutes ces rues toutes ces nuits
Que j’ai connu sous l’infini
Le lendemain j’ai du chagrin
Quand je retrouve le quotidien
Casa n’est plus tant pis tant pis
Qu’elle aventure quelle infamie
Je suis un berbère égaré
Ce mendiant assoiffé
Je suis un pèlerin fatigué
De n’avoir pu te retrouver
Je suis ce pied noir adopté
Salut Mo,
Bienvenu dans ce forum. Nous espérons bien entendu les contributions belles, utiles, instructives, drôles et juteuses. Il n'y a pas encore beaucoup à faire ici mais ca peut vite changer avec des talents comme vous.
Hade
Merci Hade,
Votre bienvue est plutot une douche chaude pendant que celle de votre webmaster.....
A propos de Bashung, mon père lui adorait. Mon père, un anarchist, était un type qui aimait serge gainsbourg, roulait son vieux deux chevaux et sur la banquette arrière se trouvait un livre de Sartre. Le voilà, mon père mis dans une case par son fils.
Son favorit de Bashung était 'ma petite entreprise'
http://www.dailymotion.com/user/Alain-Bashung/video/x2pv6c_alain-bashung-ma-petite-entreprise
Les mots bleus
Les mots bleus
orage dans la nuit
donne des soufflages
près que rien debout
sans douleur ni image
les mots bleus
touchent ma coeur
dans l'âme ténèbre
peu de style protocol
me donne des vagues bruts
je suis perdu dans le delire
le casa n'est plus, tant pis