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Mangez-le si vous voulez

Voici donc la première note de la catégorie livres. Merci à Merle pour sa contribution, si vous souhaitez vous aussi parler ici d'un livre envoyez moi votre texte à denisdefrance@gmail.com. J'ajoute à cette rubrique les notes de Birte sur "La petite fille de Monsieur Linh", "La quarantaine" et "Oscar et la dame rose" (autrefois dans la catégorie culture).

AVT_Jean-Teule_70.jpegCher monsieur de France,

Ici mon premier compte rendu pour la catégorie "Livres".  Le dernier livre français que j'ai lu est "Mangez-le si vous voulez" de Jean Teulé.

Je connaissais déjà Jean Teulé mais dans ce livre il prend la route plutôt narrative.

Il raconte très minutieusement des événements d'un seul jour: le 16 aout 1870. Un jeune homme aristocratique et aimable Alain de Monèys, 28 ans, qui vit dans le Périgord est le principal personnage.
Le jour donné, il part pour la foire dans un village voisin, Hautefaye. Il arrive à quatorze heures.

Tout est normal mais deux heures plus tard la foule de Hautefaye est devenue folle, furieuse, et elle aura lynché, torturé, brûlé vif et même mangé. Rien n'a pu l'arrêter, la situation de violence collective est soudain là. Les gens sont devenus, d'une population paisible, des cannibales.
La cause était une phrase mal comprise et une fausse accusation d espionnage, le résultat est que six cents fous deviennent des cannibales.
Une jeune fille amoureuse, Anna, peut sauver notre principal personnage.

Les dialogues sont parfois un peu fous, parfois lyriques. Je donne au livre 3 étoiles sur 5. J'espère que le catégorie sera un succès éclatant avec beaucoup de contributions d'autres.

Amicalement,

Merle

Commentaires

  • Merci, j'adore déjà ce petit coin des livres.

    J'ai juste lu encore les autres contributions.

    C'est comme une couvercle chaude.

  • Pourquoi tu as choisi pour la première fois un livre si cruel, Merle?

    Je me rapelle 'le survivants'( L'avion de l'équipe nationale uruguayenne de rugby s'écrase sur la cordillères des Andes. Seule une vintaine passagers en réchappe. Pour survivre dans ces conditions climatiques extrêmes, les rescapés sont contraints de recourir à l'anthropophagie ) mais là il y avait d'urgence.

  • Moi je me souviens de l'hallucinante fin anthropophage du livre "Le parfum" de Patrick Süskind. Cette scène est restée pour toujours dans ma mémoire !

  • http://www.youtube.com/watch?v=Q0JRm_yw408&feature=related

  • Pffff, le jeune fut juste sauvé.



  • Il n'y avait pas une vrai raison. C'était le dernier livre francais que j'ai lu. Et toi, Hade, est-ce-que tu as un lecteur?

  • A la recherche du favorits d'Hade ?!

  • Une copine m'a donné son livre sur le suïcide. A cause private je ne peux pas le lire mais quand vous voulons je le vous envoie.

    Mon adresse: idebotton@santer.be

  • Bonjour tristesse

  • http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Arrache-c%C5%93ur

  • http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Arrache-c%C5%93ur

  • La vie, c'est comme une dent
    D'abord on y a pas pensé
    On s'est contenté de mâcher
    Et puis ça se gâte soudain
    Ça vous fait mal, et on y tient
    Et on la soigne et les soucis
    Et pour qu'on soit vraiment guéri
    Il faut vous l'arracher, la vie


    Boris Vian

  • L'Arrache-coeur, chapitre IX

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    Le jardin s'accrochait partiellement à la falaise et des essences variées croissaient sur ses parties abruptes, accessibles à la rigueur, mais laissées le plus souvent à l'état de nature. Il y avait des calaios, dont le feuillage bleu violet par-dessous, est vert tendre et nervuré de blanc à l'extérieur; des ormandes sauvages, aux tiges filiformes, bossuées de nodosités monstrueuses, qui s'épanouissaient en fleurs séches comme des meringues de sang, des touffes de rêviole lustrée gris perle, de longues grappes de garillias crémeux accrochés aux basses branches des araucarias, des sirtes, des mayanges bleues, diverses espèces de bécabunga, dont l'épais tapis vert abritait de petites grenouilles vives, des haies de cormarin, de cannais, des sensiaires, mille fleurs pétulantes ou modestes terrées dans des angles de roc, épandues en rideaux le long des murs du jardin, rampant au sol comme autant d'algues, jaillissant de partout, ou se glissant discrètes autour des barres métalliques de la grille. Plus haut,le jardin horizontal était divisé en pelouses nourries et fraîches, coupées de sentiers gravelés. Des arbres multiples crevaient le sol de leurs troncs rugueux.



    Boris Vian

  • Je mourrai d'un cancer de la colonne vertébrale

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    Je mourrai d'un cancer de la colonne vertébrale
    Ça sera par un soir horrible
    Clair, chaud, parfumé, sensuel
    Je mourrai d'un pourrissement
    De certaines cellules peu connues
    Je mourrai d'une jambe arrachée
    Par un rat géant jailli d'un trou géant
    Je mourrai de cent coupures
    Le ciel sera tombé sur moi
    Ça se brise comme une vitre lourde
    Je mourrai d'un éclat de voix
    Crevant mes oreilles
    Je mourrai de blessures sourdes
    Infligées à deux heures du matin
    Par des tueurs indécis et chauves
    Je mourrai sans m'apercevoir
    Que je meurs, je mourrai
    Enseveli sous les ruines sèches
    De mille mètres de coton écroulé
    Je mourrai noyé dans l'huile de vidange
    Foulé aux pieds par des bêtes indifférentes
    Et, juste après, par des bêtes différentes
    Je mourrai nu, ou vêtu de toile rouge
    Ou cousu dans un sac avec des lames de rasoir
    Je mourrai peut-être sans m'en faire
    Du vernis à ongles aux doigts de pied
    Et des larmes plein les mains
    Et des larmes plein les mains
    Je mourrai quand on décollera
    Mes paupières sous un soleil enragé
    Quand on me dira lentement
    Des méchancetés à l'oreille
    Je mourrai de voir torturer des enfants
    Et des hommes étonnés et blêmes
    Je mourrai rongé vivant
    Par des vers, je mourrai les
    Mains attachées sous une cascade
    Je mourrai brûlé dans un incendie triste
    Je mourrai un peu, beaucoup,
    Sans passion, mais avec intérêt
    Et puis quand tout sera fini
    Je mourrai.


    Boris Vian

  • Concorde

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    Le receveur était un nègre
    Je lui demande: "Combien de tickets"
    pour la Concorde
    Il me répond
    mais je ne comprends pas
    Je lui demande de nouveau: "Combien
    de tickets pour la Concorde"
    Il me répond
    mais je ne comprends toujours pas
    Je lui demande encore une fois
    "Combien de tickets pour la Concorde"
    Alors il prend un air furieux le receveur noir
    il roule des yeux blancs et il crie:
    "Trois!
    -Oh! je lui dis, vous n'allez pas me manger pour ça"

    Non, je ne l'ai pas dit
    car c'est défendu de plaisanter
    avec les employés de la R.A.T.P.


    Raymond Queneau(Courir les rues (1967))

  • http://www.youtube.com/watch?v=aiXcUTTLud4

  • http://books.google.nl/books/about/Zoneilles.html?id=v6mjGQAACAAJ&redir_esc=y

  • Zoneilles van Queneau, de film die er nooit kwam. Een man die aan de rand van een optocht een andere man ontmoet, eerst meent hij hem te moeten wantrouwen want de man loopt de pisbakken af en vertelt hem tenslotte zijn levensverhaal. Zijn vader verwisselde hazen met konijnen, wat gevolgen had voor de liefdesverhouding met zijn moeder. Er wordt vaak op konijnen geschoten. Keutels, pisbakken en vrouwenbillen zijn volop aanwezig , net als een onweerstaanbare onbeschaamdheid en grove woorden.Niet te gebruiken voor een franse film in 1947.

  • http://www.youtube.com/watch?v=fNhMpM0rPmY&feature=related

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