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Le pouvoir de la télé

Quel est le pouvoir de la télévision ? C'est à cette question que l'émission "Le jeu de la mort" tente de répondre en reproduisant dans le cadre d'un jeu télévisé l'expérience scientifique de Milgram. Cette émission à sensations a fait l'objet de nombreuses discussions et aussi de critiques. Ci-dessous deux articles sur le sujet et l'émission elle-même. À vous de vous faire une opinion !

Je vous conseille de regarder l'émission en entier. C'est vraiment très intéressant!

Attention certaines images (au début) peuvent choquer les âmes sensibles !!

Le jeu dont vous êtes le bourreau (lemonde.fr)

Pourquoi « Le Jeu de la mort » ne dénonce pas grand chose (rue89.fr)

(Merci à kabotv pour la vidéo)

 


le Jeu de la mort 17/03/2010 sur Blog video

Commentaires

  • Principe bien connu

    L'expérience de Milgram est bien connue dans les cours de psychologie sociale. Il y a sans doute beaucoup de pratique dans notre vie sociale dont nous sommes victimes, sans le savoir, à cause justement des résultats de cette expérience. Même si c'est choquant, il faut savoir que cela existe comme genre de comportement de l'être humain.

  • trop fort cette expérience mais ça sert a quoi?

  • Je pense que l'experience ne montre pas tant l'attachement qu'ont les gens à une autorité quelconque, mais bien la méchanceté profonde qui habite les habite.

    Dans le contexte d'une guerre, bien que cela ne justifie en rien les actes, on peut presque « comprendre » que des personnes fassent ce qui est contre nature (quoi que… ce qui pour moi et beaucoup d'autres est contre nature ne l'est pas forcément pour certaines personnes, comme les sociopathes, etc.).

    Pourquoi ? Parce que dans le contexte d'une guerre, en général c'est « si tu ne fais pas ça, tu seras torturé/tué » : on se retrouve finalement dans une situation extrême où le choix de la survie l'emporte le plus souvent sur la raison.

  • .
    Je ne sais pas si on peut parler de méchanceté. Les bourreaux apparaissent aussi comme des victimes. Personnellement j'ai été touché par la détresse de ces gens qui n'osent pas se dresser contre l'autorité. Pour certains cela ressemble presque à un viol, le viol de leur conscience. Certes il font le mal quand même et la vraie victime reste celui qui est censé être torturé mais il leur est infligé à eux aussi une forme de violence, une violence psychique. La scène où ils se mettent à rire m'a aussi beaucoup touché, je ressentais pour eux cette terrible tension qui les habite à ce moment-là.

    Le bilan est toutefois terrifiant et la question du mauvais fond de l'homme peut effectivement être posée puisque, comme le dit Jan, il n'y a ici pas de menaces de sanctions et la seule contrainte est celle de l'autorité et du système dans lequel les bourreaux se trouvent (ici une émission de télévision).

    C'est une question vieille comme l'humanité, un débat qui opposa en son temps de grands philosophes comme Voltaire et Rousseau par exemple.

  • Est-ce qu’on a vraiment besoin d’un nouveau jeu télévisé pour savoir qu’on peut faire avaler n’importe quoi à une famille au grand complet, alignée sur son canapé devant un écran plat la zapette à la main ?

    Et il y a très longtemps qu’on le sait… Qu’on sait que l’information objective, ça n’existe pas… Qu’on sait que l’important, dans une journée de télé, c’est ce qu’il y a entre les programmes, c’est-à-dire les pubs… Les pubs qui n’ont pas d’autre but que de faire obéir le téléspectateur pour qu’il achète sagement le produit dont on lui vante les qualités dix fois par jour… Qu’on sait aussi que pour faire de la télé, des dents blanches et un peu d’autobronzant comptent parfois davantage qu’un cerveau bien rempli…

  • Moi, je m'enfuis ici, trop compliqué !!

  • Haha, Hade, angoisse pour l'autorité ?

  • C'est vrai Jan (en tout cas pour les chaînes commerciales)! D'ailleurs le président de TF1 en 2004 (qui avait le mérite de la franchise!) déclarait lui-même:

    " Il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation (...) de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages (publicitaires). "

    http://www.acrimed.org/article1688.html

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