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Un article très intéressant du journal Le Monde avec des cartes qui vous permettent de choisir la région qui vous convient le mieux sur le plan du climat. Choisissez la température, l'ensoleillement, les précipitations etc.
Extrait de l'excellent album "Chaleur humaine". Une magnifique version de la chanson de Christophe.
Paroles (français et anglais)
Paradis perdus
Dans ma veste de soie rose Je déambule morose Le crépuscule est grandiose
Heartless, how could you be so heartless
Dandy un peu maudit un peu vieilli Dans ce luxe qui s’effondre Te souviens-tu quand je chantais dans les caves de Londres Un peu noyé dans la fumée Ce rock sophistiqué Toutes les nuits tu restais là...
Heartless, how could you be so heartless
Bandit un peu maudit un peu vieilli Les musiciens sont ridés Et ce clavier, comme c’est joli, j’essaie de me rappeler Encore une fois les accords de Ce rock qui bétonnait Comme les anglais
Heartless, how could you be so heartless...
In the night I hear them talk The coldest story ever told Somewhere far along his road he lost his soul To a woman so heartless
Pour Ben (voir commentaire ci-dessous), une autre reprise déjà publiée ici il y a quelques mois, une chanson de Daniel Balavoine à la façon "Christine". Magique ! (les paroles ici)
Je ne suis pas un grand fan de rap (sûrement trop vieux pour ça!) mais j'aime bien Soprano. Les textes sont intéressants et le personnage est très sympathique. Soprano c'est le haut de gamme du rap français!
Millionnaire
Je veux être riche de ton sourire De ta volonté à reconstruire De tes aventures, de tes croisières De ta victoire face au cancer De ton mariage, de ta grossesse De ton pardon, de ta sagesse De ta liberté loin de l'enclos De ta différence, de ton drapeau
Oui j'ai besoin d'air Je suis à découvert
Si tu m'aimes rends-moi millionnaire Pour m'acheter ce qui n'a pas de prix dans ce monde éphémère Rends-moi milliardaire J'ai besoin de toi, sois mon luxe ma mine de diamant
Je veux être pauvre de tes larmes De ces fanatiques et de leurs armes De ces amalgames qui nous divisent De ces guerres en Afrique, des génocides De ces maladies qui nous condamnent De ce jour où Maman rendra l'âme De cette jeunesse qu'on abandonne aux mains de ces fous aux idées folles
Oui j'ai besoin d'air Je suis à découvert
Si tu m'aimes rends-moi millionnaire Pour m'acheter ce qui n'a pas de prix dans ce monde éphémère Rends-moi milliardaire J'ai besoin de toi, sois mon luxe ma mine de diamant
Sois ma richesse, ma gloire, mon ivresse Sois mon échelle pour monter l'Everest Sois mon alliance, ma marque de noblesse Dans la course au bonheur sois mon moteur, ma vitesse Je veux être riche en humanité Pour pouvoir en laisser en pourboire La cupidité nous a endettés Remplis-moi les poches d'espoir Remplis-moi les poches d'espoir Remplis-moi les poches d'espoir Remplis-moi les poches d'espoir
Si tu m'aimes rends-moi millionnaire Pour m'acheter ce qui n'a pas de prix dans ce monde éphémère Rends-moi milliardaire J'ai besoin de toi, sois mon luxe ma mine de diamant Sois mon luxe ma mine de diamant Sois mon luxe ma mine de diamant
Nous en avons parlé cette semaine. Le film "Marguerite" sort aux Pays-Bas ce mois (première à Zwolle le 15 octobre). Inspiré de la vie de Florence Jenkins (voir la page Wikipédia). À ne pas rater !
La bande annonce du film
Un extrait sonore de Florence Jenkins le personnage réel qui a inspiré le personnage fictif de Marguerite.
Ces deux semaines nous avons avec les groupes de conversation parlé de la crise actuelle des réfugiés et pour illustrer ce sujet nous avons aussi analysé et écouté deux chansons sur ce thème: les émigrants de Charles Aznavour et Lily de Pierre Perret.
Les émigrants - Charles Aznavour (1987)
Comment crois-tu qu'ils sont venus? Ils sont venus, les poches vides et les mains nues Pour travailler à tour de bras Et défricher un sol ingrat
Comment crois-tu qu'ils sont restés? Ils sont restés, en trimant comme des damnés Sans avoir à lever les yeux Pour se sentir tout près de Dieu
Ils ont vois-tu, plein de ferveur et de vertu Bâti un temple à temps perdu
Comment crois-tu qu'ils ont tenu? Ils ont tenu, en étant croyants et têtus Déterminés pour leurs enfants À faire un monde différent Les émigrants
Comment crois-tu qu'ils ont mangé? Ils ont mangé, cette sacré vache enragée Qui vous achève ou vous rend fort Soit qu'on en crève ou qu'on s'en sort
Comment crois-tu qu'ils ont aimé? Ils ont aimé, en bénissant leur premier né En qui se mélangeaient leurs sangs Leurs traditions et leurs accents
Ils ont bientôt, créé un univers nouveau Sans holocauste et sans ghettos
Comment crois-tu qu'ils ont gagné? Ils ont gagné, quand il a fallu désigner Des hommes qui avaient du cran Ils étaient tous au premier rang Les émigrants
Comment crois-tu qu'ils ont souffert? Ils ont souffert, certains en décrivant l'enfer Avec la plume ou le pinceau Ça nous a valu Picasso
Comment crois-tu qu'ils ont lutté? Ils ont lutté, en ayant l'amour du métier Jusqu'à y sacrifier leur vie Rappelez-vous Marie Curie Avec leurs mains Ils ont travaillé pour demain Servant d'exemple au genre humain
Comment crois-tu qu'ils ont fini? Ils ont fini, laissant un peu de leur génie Dans ce que l'homme a de tous temps Fait de plus beau fait de plus grand Les émigrants
Lily - Pierre Perret (1977)
On la trouvait plutôt jolie, Lily Elle arrivait des Somalies Lily Dans un bateau plein d´émigrés Qui venaient tous de leur plein gré Vider les poubelles à Paris Elle croyait qu´on était égaux Lily Au pays de Voltaire et d´Hugo Lily Mais pour Debussy en revanche Il faut deux noires pour une blanche Ça fait un sacré distinguo Elle aimait tant la liberté Lily Elle rêvait de fraternité Lily Un hôtelier rue Secrétan Lui a précisé en arrivant Qu´on ne recevait que des Blancs
Elle a déchargé des cageots Lily Elle s´est tapé les sales boulots Lily Elle crie pour vendre des choux-fleurs Dans la rue ses frères de couleur L´accompagnent au marteau-piqueur Et quand on l´appelait Blanche-Neige Lily Elle se laissait plus prendre au piège Lily Elle trouvait ça très amusant Même s´il fallait serrer les dents Ils auraient été trop contents Elle aima un beau blond frisé Lily Qui était tout prêt à l´épouser Lily Mais la belle-famille lui dit nous
Ne sommes pas racistes pour deux sous Mais on veut pas de ça chez nous
Elle a essayé l´Amérique Lily Ce grand pays démocratique Lily Elle aurait pas cru sans le voir Que la couleur du désespoir Là-bas aussi ce fût le noir Mais dans un meeting à Memphis Lily Elle a vu Angela Davis Lily Qui lui dit viens ma petite sœur En s´unissant on a moins peur Des loups qui guettent le trappeur Et c´est pour conjurer sa peur Lily Qu´elle lève aussi un poing rageur Lily Au milieu de tous ces gugus Qui foutent le feu aux autobus Interdits aux gens de couleur
Mais dans ton combat quotidien Lily Tu connaîtras un type bien Lily Et l´enfant qui naîtra un jour Aura la couleur de l´amour Contre laquelle on ne peut rien On la trouvait plutôt jolie, Lily Elle arrivait des Somalies Lily Dans un bateau plein d´émigrés Qui venaient tous de leur plein gré Vider les poubelles à Paris.
Une petite pensée pour notre ami Dick de Jong du Cercle des amis II. Dick est décédé dimanche passé. Il s'est battu comme un lion contre sa maladie. Son envie de vivre et sa combativité étaient si impressionnantes. Dick était une belle personne. Il va nous manquer.
Frédéric Boursier est un photographe français qui habite à Lyon. Un jour de 2010 il fait la connaissance d'un sans-abri, Monsieur Bernard. Sur son blog il raconte:
Un jour, il a sonné. Il est entré ivre et titubant. Il a trébuché et a fait claquer le portail. Ma petite nièce jouait dans le jardin, elle a eu peur et s’est mise à pleurer. Fâché, je lui ai dit de revenir quand il n’aurait pas bu. Il est venu le jour suivant, sobre… et fier de me le faire remarquer. Je lui ai donné trois euros.
Je vous invite à lire la suite sur son site car cette histoire dure encore aujourd'hui. Monsieur Bernard rend irrégulièrement visite à Frédéric et à l'occasion de chaque visite Frédéric lui donne un peu d'attention, de chaleur, un peu d'argent et il fait une photo de Monsieur Bernard. Ces photos pleines d'humanité sont à voir sur le blog accompagnées de l'histoire de chaque rencontre. Simple et beau.