Comme promis ce matin voici "la complainte des filles de joie" de Brassens.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Comme promis ce matin voici "la complainte des filles de joie" de Brassens.
Un des grands succès d'Alain Souchon: J'ai dix ans. Une chanson qui traîne depuis de longues années dans un coin de ma tête ! Ici avec le groupe Tryo.
J'ai dix ans
Je sais que c'est pas vrai mais j'ai dix ans
Laissez-moi rêver que j'ai dix ans
Ça fait bientôt quinze ans que j'ai dix ans
Ça parait bizarre mais
Si tu m'crois pas hé
T'ar ta gueule à la récré
J'ai dix ans
Je vais a l'école et j'entends
De belles paroles doucement
Moi je rigole, cerf-volant
Je rêve, je vole
Si tu m'crois pas hé
T'ar ta gueule à la récré
Le mercredi je m'balade
Une paille dans ma limonade
Je vais embêter les quilles a la vanille
Et les gars en chocolat
J'ai dix ans
Je vis dans des sphères ou les grands
N'ont rien à faire, je vois souvent
Dans des montgolfières des géants
Et des petits hommes verts
Si tu m'crois pas hé
T'ar ta gueule à la récré
J'ai dix ans
Des billes plein les poches, j'ai dix ans
Les filles c'est des cloches, j'ai dix ans
Laissez-moi rêver que j'ai dix ans
Si tu m'crois pas hé
T'ar ta gueule à la récré
Bien caché dans ma cabane
Je suis l'roi d'la sarbacane
J'envoie des chewing-gums mâchés à tous les vents
J'ai des prix chez le marchand
J'ai dix ans
Je sais que c'est pas vrai mais j'ai dix ans
Laissez-moi rêver que j'ai dix ans
Ça fait bientôt quinze ans que j'ai dix ans
Ça parait bizarre mais
Si tu m'crois pas hé
T'ar ta gueule à la récré
Si tu m'crois pas hé
T'ar ta gueule à la récré
Si tu m'crois pas
T'ar ta gueule
A la récré
T'ar ta gueule
Si vous suivez un peu l'actualité française vous savez peut-être que Henri Salvador est mort hier. Je n'étais pas un grand fan de Salvadore mais certaines de ses chansons sont restées dans ma mémoire d'enfant et aussi d'adulte: Syracuse, une chanson douce, Zorro est arrivé, le blues du dentiste. Toutes des chansons ancrées dans la mémoire collective des français. Salvador c'était un poète et un rigolo. Un personnage populaire au bon sens du terme.
Zorro est arrivé
Une chanson douce (avec Céline Dion)
Je rajoute cette vidéo du magnifique "Blues du dentiste" chanté ici avec Benabar cher à Hanneke. Génial.
Le blues du dentiste
Ce matin-là en me levant
J'avais bien mal aux dents
Oh oh la la
J'sors de chez moi
Et j'fonce en pleurant
Chez un nommé Durand, Mm, Mm
Qu'est dentiste de son état
Et qui pourra m'arranger ça
La salle d'attente est bourrée de gens
Et pendant que j'attends oh oh la la
Sur un brancard
Passe un mec tout blanc
Porté par deux mastards Mm Mm
Je m'lève déjà pour fout' le camp
Mais l'infirmier dit : "Au suivant !"
Je suis debout devant le dentiste
Je lui fais un sourire de crétin
I m'pouss' dans l'fauteuil et me crie : "En piste."
Il a des tenailles à la main
Oh oh oh oh Maman
J'ai les guiboll's en fromag' blanc-anc
Avant même que j'ai pu faire ouf
Il m'fait déjà sauter trois dents
En moins d'un' plombe mes pauvres molaires
Sont r'tournées dans leur tombe
Oh oh la la
Voilà qui m'plombe
Mes deux plus bell's dents
Cell's que j'ai par devant Mm Mm
I' m'grill' la gueul' au chalumeau
Et il me file un grand verre d'eau
Il me dit faut régler votre dette
Je venais d'être payé la veille
Ce salaud me fauche tout mon oseille
Et me refile cinquante ball' net
Oh oh oh oh Maman
Et il ajoute en rigolant
J'suis pas dentist' je suis plombier
Entre voisins faut s'entr' aider
Oh oh
Et moi je gueul' ce soir
Le blues du dentiste dans le noir
Depuis 20 ans Juliette chante. On ne la voit pas beaucoup à la télé, beaucoup de gens ne la connaissent pas pourtant depuis 20 ans elle chante. Un vrai public de fans, beaucoup de disques vendus, beaucoup de récitals bref un parcours musical en dehors des très grands média. Ses textes sont de vraies perles comme celui-ci par exemple: "tu ronfles".
La page Wiki de Juliette avec les liens vers d'autres sites
Tu ronfles
Un léger bruit m’éveille
Tandis que le sommeil
Me fuit sans un remord
Tu dors
C’est un demi-soupir
Qui ment comme il respire
Rien qu’un souffle incertain
Lointain
Comme un marin perdu
Sentant gronder les nues
Devine le présent
D’orage
J’entends grincer les voiles
Les gréements et la toile
Qu’une bourrasque gonfle
Tu ronfles
Pendant que je somnole
A jouer les rossignols
Sifflotant mes refrains
Pour rien
Toi tu fais des flons flons
L’éléphant et le lion
La grande parade comme
Barnum
Après toute une clique
De cuivres asthmatiques
Tu t’arrêtes soudain
Enfin !
Fausse alerte j’entends
La fête qui reprend
Le ballon qu’on regonfle
Tu ronfles !
J’aime comme tu imites
la grêle qui crépite
le mistral et le vent
D’Autant
Et le tigre feulant
Dans les bambous bruissants
Le brame qui résonne
l’Automne
Le sable sur la dune
Et le loup à la lune
Le grondement joyeux
Du feu
Et la note confuse
Que font les cornemuses
Quand elles se dégonflent
Tu ronfles
Et puis tu es parti
Poser dans d’autres lits
Ta peau et ton odeur
Ton cœur
Moi je ne dors pas plus
Sans ton charmant chahut
Le silence à ta place
m’angoisse
et si je m’interdis
de quelques jalousies
l’inutile tourment
Pourtant
J’espère qu’elle te nuit
Celle qui a tes nuits
J’espère qu’elle te gonfle
Qu’elle ronfle
Et oui encore une chanson d'amour ! Un voyage dans le temps, retour dans les années 70 avec Michel Fugain et sa belle histoire. Pas besoin de mettre les paroles vous les connaissez surement.
Michel Fugain ici avec Caterina Caselli (donc aussi en italien)
Une de mes chansons préférées: "Lucie" de Pascal Obispo
Lucie
Lucie, Lucie c'est moi je sais,
Il y a des soirs comme ça où tout...
s'écroule autour de vous.
Sans trop savoir pourquoi toujours
Regarder devant soi
Sans jamais baisser les bras, je sais...
C'est pas le remède à tout,
Mais 'faut se forcer parfois...
Lucie, Lucie t'arrête pas, on vit,
On ne meurt qu'une fois...
Et on n'a le temps de rien,
Que c'est déjà la fin mais...
{Refrain: x2}
C'est pas marqué dans les livres,
Que le plus important à vivre,
Est de vivre au jour le jour.
Le temps c'est de l'Amour...
Même, si je n'ai pas le temps,
D'assurer mes sentiments...
J'ai en moi, oh de plus en plus fort,
Des envies d'encore...
Tu sais, non, je n'ai plus à cœur,
De réparer mes erreurs ou de,
Refaire c'qu'est plus à faire :
Revenir en arrière...
Lucie, Lucie dépêche toi, on ne vit
Qu'une vie à la fois...
A peine le temps de savoir,
Qu'il est déjà trop tard...
{Refrain x2}
de l'Amour...
Mmmm, Lucie, j'ai fait le tour,
De tant d'histoires d'amour.
J'ai bien, bien assez de courage,
Pour tourner d'autres pages, sâche...
Que le temps nous est compté.
Faut jamais se retourner en se disant,
"Que c'est dommage,
d'avoir passé l'âge"
Lucie, Lucie t'encombre pas
De souvenirs, de choses comme ça.
Aucun regret ne vaut le coup
Pour qu'on le garde en nous...
{Refrain x2}
De l'Amour
Pour le groupe 05 de Nunspeet en particulier ce classique d'Edith Piaf que nous avons écouté ensemble.
L'hymne à l'amour
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant qu'l'amour inond'ra mes matins
Tant que mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importent les problèmes
Mon amour puisque tu m'aimes
J'irais jusqu'au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais
J'irais décrocher la lune
J'irais voler la fortune
Si tu me le demandais
Je renierais ma patrie
Je renierais mes amis
Si tu me le demandais
On peut bien rire de moi
Je ferais n'importe quoi
Si tu me le demandais
Si un jour la vie t'arrache à moi
Si tu meurs que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrai aussi
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel plus de problèmes
Mon amour crois-tu qu'on s'aime
Dieu réunit ceux qui s'aiment
Très belle reprise d'une chanson de Francis Cabrel par Christophe Maé. Un beau texte contre la corrida qui, je le rappelle, se pratique hélas aussi en France. Ecoutez c'est le taureau qui vous parle...
La corrida
Depuis le temps que je patiente
Dans cette chambre noire
J'entends qu'on s'amuse et qu'on chante
Au bout du couloir ;
Quelqu'un a touché le verrou
Et j'ai plongé vers le grand jour
J'ai vu les fanfares, les barrières
Et les gens autour
Dans les premiers moments j'ai cru
Qu'il fallait seulement se défendre
Mais cette place est sans issue
Je commence à comprendre
Ils ont refermé derrière moi
Ils ont eu peur que je recule
Je vais bien finir par l'avoir
Cette danseuse ridicule...
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Andalousie je me souviens
Les prairies bordées de cactus
Je ne vais pas trembler devant
Ce pantin, ce minus !
Je vais l'attraper, lui et son chapeau
Les faire tourner comme un soleil
Ce soir la femme du torero
Dormira sur ses deux oreilles
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
J'en ai poursuivi des fantômes
Presque touché leurs ballerines
Ils ont frappé fort dans mon cou
Pour que je m'incline
Ils sortent d'où ces acrobates
Avec leurs costumes de papier ?
J'ai jamais appris à me battre
Contre des poupées
Sentir le sable sous ma tête
C'est fou comme ça peut faire du bien
J'ai prié pour que tout s'arrête
Andalousie je me souviens
Je les entends rire comme je râle
Je les vois danser comme je succombe
Je pensais pas qu'on puisse autant
S'amuser autour d'une tombe
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Une chanson dédiée à Myriam ma soeur, à tous ceux qui sont partis tenter de trouver le bonheur ailleurs et à tous ceux qui sont restés.
Jean-Jacques Goldman
Puisque tu pars
Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des "ainsi-soit-il"
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton cœur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars
Que les vents te mènent
Où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque l'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu
Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile
Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison
Aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil essaie d'apprendre à revenir
Mais pas trop tard
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
J'aurais pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l'as pas fait
J'aurais pu donner tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais ça n'était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez
Dans ton histoire (dans ton histoire)
Garde en mémoire (garde en mémoire)
Notre au revoir (notre au revoir)
Puisque tu pars (puisque tu pars)