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  • Te manquer – Grand Corps Malade / Sandra Nkaké

    Extrait du nouvel album de Grand corps malade. Te manquer est interprété en duo avec Sandra Nkaké.

    Un seul mot : magnifique !

    Te manquer

    On s’est évité une rupture déchirante et violente
    Pas besoin de se haïr pour passer à la page suivante
    Les belles histoires font des souvenirs et on a les nôtres
    Mais aujourd’hui faut s’le dire, on est défait l’un pour l’autre
    L’amour est parti, on ne fait pas semblant
    Tout n’est que nostalgie, je t’aime en noir et blanc
    Plus besoin d’entendre ta voix, je dis pas ça pour provoquer
    Et pourtant au fond de moi, je veux juste te manquer

    Now the curtain is down
    Got my knees on the ground
    Ain’t begging for your love
    Sadness is gone
    Keep on looking ahead
    Far away from my bed
    My tears dried up on their own
    But I want you to know
    I just want you to miss me, I just want you to miss me
    So you can feel my pain
    I just want you to miss me, I just want you to miss me
    So I won’t bleed again

    Quand les plaisirs se glacent et effacent les « encore »
    Quand tous nos face-à-face deviennent des tort à tort
    Faut savoir arrêter, je te souhaite même du bonheur
    Pas envie de pleurer, j’ai juste un chagrin d’humeur
    On se fait une double peine, l’amour était en sursis
    Et la sentence est ferme, j’ai pris 1 an avec soucis
    Il nous fallait un terme, l’avenir ensemble était bloqué
    Mais au fond de moi quand même, je veux juste te manquer

    We said good bye for the last time
    I couldn’t stand them raw tides
    Storm is blowing in the deepest meanders of my soul
    Keep on walking my way
    Far away from you
    My heart is beating again
    But I want you to know
    I just want you to miss me, I just want you to miss me
    So you can feel my pain
    I just want you to miss me, I just want you to miss me
    So I won’t bleed again

    C’est un drôle de sentiment, je suis pas sûr que ce soit bien Mais j’veux être un peu plus qu’un souvenir dans ton futur quotidien
    En fait j’aimerais te pincer le cœur à chaque fois que tu me revois à tes côtés
    Je veux juste te manquer

  • La légende de Saint Nicolas

    Deux messages à propos de Saint-Nicolas (un de nos sujets de discussion). Merci à Alida et AnneRose !

    Le premier message vient de Alida:

     

    Bonsoir Denis,
     
    Nous avons parlé de St. Nicolas la semaine dernière et je me souvenais que quand j’étais à Toulouse il y a quelques années j’ai pris une photo d’une sculpture sur l’extérieur de l’église St. Nicolas représentant St. Nicolas avec un enfant dans un tonneau ou un petit bateau (il y avait 3 autrefois, mais les deux autres ont disparus). Ici il n’est pas l’évêque comme nous le connaissons. C’est une bonne image de l’histoire ancienne, dont nous avons parlé.
     
    Amicalement,
    Alida

    st.nicolaas (2).jpg

    Deuxième message: celui de AnneRose à propos de la chanson "La légende de Saint Nicolas"

    Cher Denis,

    J'ai reçu ça de ma voisine avec qui je parlais de notre sujet. Elle a aussi été professeur de français. Quelle histoire cruelle !

    Salutations,

    AnneRose

    La légende de Saint Nicolas (16ème siècle)

    Ils étaient trois petits enfants
    Qui s'en allaient glaner aux champs
    Tant sont allés, tant sont venus
    Que vers le soir se sont perdus.
    S'en sont allés chez le boucher :
    Boucher, voudrais-tu nous loger ?
    Entrez, entrez, petits enfants,
    Y'a de la place assurément.
    Ils n'étaient pas sitôt entrés
    Que le boucher les a tués,
    Les a coupés en p'tits morceaux
    Mis au saloir comme pourceaux.
    Saint Nicolas au bout d'sept ans
    Vint à passer dedans ce champ,
    Alla frapper chez le boucher :
    Boucher, voudrais-tu me loger ?
    Entrez, entrez, Saint Nicolas,
    Y'a de la place, il n'en manque pas.
    Il n'était pas sitôt entré qu'il a demandé à souper.
    Voulez-vous un morceau de jambon ?
    Je n'en veux pas il n'est pas bon.
    Voulez-vous un morceau de veau ?
    Je n'en veux pas il n'est point beau.
    Du p'tit salé, je veux avoir
    Qu'il y a sept ans qu'est dans l'saloir.
    Quand le boucher entendit ça,
    Hors de la porte il s'enfuya.
    Boucher, boucher ne t'enfuies pas,
    Repends toi, Dieu te pardonnera.
    Saint Nicolas alla s'asseoir
    Dessus le bord de son saloir.
    Petits enfants qui dormez là,
    Je suis le grand Saint Nicolas.
    Et le Saint étendit trois doigts,
    Les petits se levèrent tous les trois.
    Le premier dit : "J'ai bien dormi."
    Le second dit : "Et moi aussi."
    Et le troisième répondit
    "Je me croyais au Paradis."

  • Protéines : une histoire de "Zeekaak"

    zeekaak.jpgIl y a longtemps que je n'ai pas publié ici une de "Vos belles histoires" (le titre de cette rubrique). Voici donc une histoire racontée par Arlette dans le cadre de ""J'ai aimé / Je n'ai pas aimé" des groupes de conversation.

    Une histoire de "Zeekaak", très clairement une histoire "Je n'ai pas aimé" ! Merci Arlette !

     

     

     

     

    Protéines

    - Je vais vous parler d’une histoire qui s’est passée dans ma jeunesse, en 1944, pendant l’hiver de famine.

    - On habitait à Leyde, dans l’ouest du pays, tout près de Katwijk, village de pêcheurs.

    - Les pêcheurs naviguaient jusqu’au Doggersbank pour capter le hareng. Pendant ce travail

    intense, on n’avait pas le temps de cuire le pain. Pour remplacer le pain, ils emmenaient le

    « Zeekaak ». Une sorte de biscuit rond, de farine blanche ; un diamètre de 12 cm., épaisseur de 2 cm.

    Extrêmement dur. Ce Zeekaak se conserve pendant des mois, des années même.

    - Pendant la guerre, les Allemands ont bâti une sorte de mur entre Katwijk et la mer.

    Personne n’avait le droit de prendre le large.

    - En 1942, prévoyant, mon père est allé à Katwijk pour stocker du Zeekaak. Il est rentré avec un sac de toile de jute, plein de Zeekaak. Pour le tenir au frais, aéré et sec, il a pendu ce sac dans le cage de l’escalier. Chaque fois, que je montais l’escalier, je reniflais l’odeur du jute et je donnais un petit coup contre le sac, pour le faire balancer et aérer.

    - En 1944, pendant l’Hiver de Famine, mon père a descendu le sac . Sous nos yeux, il a vidé le sac sur la table. Formidable ! Mais.......

    - Quelque chose bougeait, tripotait, à côté, sur, sous et entre les Zeekaaks. Des vermisseaux blancs. Pour nous, des végétariens ......

    - Ma mère dit :

    « Pas de problème. On casse le Zeekaak en petits morceaux. On frappe avec le Zeekaak sur l’assiette, les vers vont sortir et on les tue. » Avec un étrange sentiment d’humour elle ajoute : « Dans les vers il y a des protéines et les protéines nous manquent. »

    - Sa solution : Elle faisait tremper le Zeekaak dans de l’eau tiède, mélangeait les deux et nous servait une sorte de panade de Zeekaak.

     

  • Au suivant - Camille / Mathieu Chedid

    Une version très originale de la chanson de Jacques Brel "Au suivant" par Camille et Mathieu Chedid. J'aime !

    Les paroles ici

  • Comic strip - Serge Gainsbourg / Brigitte Bardot

    Cette semaine avec mes groupes de conversation nous avons parlé des interjections et onomatopées. Pour illustrer ce thème j'ai proposé la chanson "Comic strip". Une chanson de Gainsbourg enregistrée avec Brigitte Bardot en 1968.

    Viens petite fille dans mon comic strip
    Viens faire des bull's, viens faire des WIP !
    Des CLIP ! CRAP ! des BANG ! des VLOP ! et
    des ZIP !
    SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZ !

    J'distribue les swings et les uppercuts
    Ça fait VLAM ! ça fait SPLATCH ! et ça
    fait CHTUCK !
    Ou bien BOMP ! ou HUMPF ! parfois même PFFF !

    SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZ !

    Viens petite fill' dans mon comic strip
    Viens faire des bull's, viens faire des WIP !
    Des CLIP ! CRAP ! des BANG ! des VLOP ! et
    des ZIP !
    SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZ !

    Viens avec moi par dessus les buildings
    Ça fait WHIN ! quand on s'envole et puis KLING !
    Après quoi je fais TILT ! et ça fait BOING !

    SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZ !

    Viens petite fill' dans mon comic strip
    Viens faire des bull's, viens faire des WIP !
    Des CLIP ! CRAP ! des BANG ! des VLOP ! et
    des ZIP !
    SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZ !

    N'aies pas peur bébé agrippe-toi CHRACK !
    Je suis là CRASH ! pour te protéger TCHLACK !

    Ferme les yeux CRACK ! embrasse-moi SMACK !
    SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZ !
    SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZZZZ !

    Cliquez ici pour le clip original (ci-dessous le making-off!)

    Et pour le plaisir la première version de "Je t'aime moi non plus" avec Bardot.

    Extrait de Wikipédia:

    "Fin 1967, Brigitte Bardot demande à Serge Gainsbourg de lui écrire « la plus belle chanson d'amour qu'il puisse imaginer ». Il se met à l'ouvrage et lui écrit en une seule nuit les duos Je t'aime moi non plus et Bonnie and Clyde. L'orchestre est enregistré à Londres puis les voix du duo au studio B des studios Barclay, avenue Hoche à Paris. L'enregistrement est diffusé le lendemain à 12 h 30 sur Europe 1. Le scandale éclate  : Gunter Sachs, homme d'affaires allemand et mari de Bardot, menace immédiatement de poursuites en justice. Il n'y aura pas d'autre diffusion à la radio, le disque ne sortira pas et c'est la rupture sentimentale.

    Serge, frustré de l'interdiction de l'enregistrement précédent, demande à Jane d'interpréter la chanson avec lui. L'orchestre est enregistré à Londres, le duo est à nouveau enregistré à Paris et dans le même studio B. Le disque sort en février 1969. Sur la couverture d'origine figurait la mention « Interdit aux moins de 21 ans ». La couverture fut modifiée lors de la commercialisation du disque sous le label Fontana à la place de celui de Philips.

    Toutefois, Bardot, regrettant de ne pas avoir publié sa version, donnera son accord en mai 1986 pour la faire publier en single."

    Personnellement je préfère de très loin la version avec Jane Birkin !

    Beaucoup plus tard, en 1984, Gainsbourg enregistrera une autre chanson encore plus érotique, "Love on the beat" avec sa dernière compagne: Bambou. Gros succès à l'époque et une fois encore quel texte ! (attention aux oreilles sensibles...). Pourrait-on encore faire une chanson comme ça aujourd'hui ?

    Les paroles ici

  • 30ème Concours de la chanson de l'Alliance française des Pays-Bas

    Exceptionnellement sur DenisdeFrance un document en néerlandais de l'Alliance française des Pays-Bas qui lance un appel à candidats pour le concours de la chanson française 2014.

    Vous connaissez quelqu'un ou vous voulez vous même vous lancer dans la chanson ? À vos micros !

    Appel à candidats

    Ci-dessous la gagnante de l'année dernière: Sarah D'hondt

    Et une vidéo de la soirée de l'année dernière

  • Dictée Edith Piaf

    Un grand bravo à tous les participants de la dictée 2013 de l'Alliance française de Zwolle ! Ce fut une agréable et, je l'espère, instructive soirée !

    Le thème de la dictée était Edith Piaf et à la fin de la correction j'ai projeté une petite vidéo de Piaf que certains souhaitaient revoir. Là voici ci-dessous.

     

  • Vieillir c'est chiant

    9782226220851.jpgUn extrait du livre de Bernard Pivot "Les mots de ma vie" envoyé par Arlette.

    Merci Arlette c'est un très joli texte.

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    Vieillir, c’est chiant. J’aurais pu dire : vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est déprimant, c’est mortel. Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste.

    Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira. Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance.

    On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant.

    On était bien dans sa peau.

    On se sentait conquérant. Invulnérable. La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante. Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.

    Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard. Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables.

    Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge. Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants. “Avec respect”, “En hommage respectueux”, “Avec mes sentiments très respectueux”. Les salauds! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect? Les cons! Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !

    Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place. J’ai failli la gifler. Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué.

    -- “Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que”…

    -- Moi aussitôt : «Vous pensiez que…?

    -- “Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir”.

    – “Parce que j’ai les cheveux blancs”?

    – “Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ça été un réflexe, je me suis levée”…

    -- “Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous”?

    –"Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge”…

    -- “Une question de quoi, alors?”

    – “Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois”…»

    J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.

    Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve.

    Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent.

    C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie.

    La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce. J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart, soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révéleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.

    Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés.

    Nous allons prendre notre temps. Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années? En mois? En jours? Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération. Après nous, le déluge? Non, Mozart.

  • Paris-Seychelles - Julien Doré

    arton173976.jpgNouvel album de Julien Doré toujours très poétique, très classe, très moderne ! Bref j'aime !

    Site officiel

    Premier extrait Paris-Seychelles

     

     

    Te sourire dehors à Angoulême
    Un Chasse-Spleen Melchior, Paris-Seychelles
    Découvrir ton corps depuis la Seine
    Du sombre décor Lucrèce et reine

    On s'était dit des choses
    Que l'on ne tiendra pas
    Le temps que l'eau se pose
    Sur nos ronces lilas

    Le soleil s'endort sur Seychelles
    Le sable et l'aurore fleur de sel
    Attends-moi je sors de l'île aux cerfs
    L'orage est de l'or pour ces perles

    I need your soul
    I won't let you go
    I need your soul
    I won't let you go
    I need your soul
    I won't let you go
    I need your soul
    I won't let you go

    Souffrir la mort pour te plaire
    Défendre nos torts et puis se taire
    Le désir encore pour l'hiver
    Un chaos d'efforts sous Saint-Hilaire

    On s'était dit des choses
    Que l'on ne tiendra pas
    Le temps que l'on se pose
    Sur nos lauriers mayas
    On s'était dit des choses
    (choeurs)

    I need your soul
    I won't let you go
    I need your soul
    I won't let you go
    I need your soul
    I won't let you go
    I need your soul
    I won't let you go

    On s'était dit des choses
    Que l'on ne tiendra pas
    Le temps que l'eau se pose
    Sur nos ronces lilas

    Julien Doré a été découvert par l'émission "La nouvelle star" (Idols) en 2007. Depuis il poursuit une jolie carrière sans concession. C'est notamment cette reprise très originale de "Moi lolita" qui avait enthousiasmé le public français.

    En 2009 il y a eu aussi ce beau succès en duo avec Coeur de pirate. Une jolie chanson rétro et un clip très réussi ! (paroles)