Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Axel Tony et Tunisiano - Avec toi

    Très gros succès sur les radios musicales en France: Avec toi d'Axel Tony. Ce n'est pas de la grande poésie mais il y a du sentiment et les jeunes adorent ça. Moi quand j'entends ça, j'ai l'impression d'avoir 20 ans ! Ça doit être mon côté "fleur bleue" (ou "adolescent attardé")!


    Tout commence par des mots doux,
    On s'aime sans forcer,
    Puis viennent les coups bas
    Et le coeur est écorché.
    Tunisiano, Axel Tony.
    On oublie trop souvent tout ce qu'on s'est promis


    Est ce que mes larmes suffiraient
    Pour te prouver, mes regrets
    Moi je voulais, nous faire un bel avenir
    Tu m'as laissé, blasé, maintenant c'est pire

    [Refrain]
    Avec toi,
    Je me voyais faire ma vie
    Faire ma vie...
    Ecoute-moi
    Le temps d'une mélodie
    Mélodie...


    Ecoute-moi,
    Juste le temps d'une petite mélodie
    Un être vous manque, tout est dépeuplé
    Notre histoire en toc a un parfum de regret.
    J'ai saigné, j'étais croc, un gros manque à combler
    Tes mots et tes caresses ont suffit à me faire succomber
    Hier on s'est aimé, aujourd'hui on se déteste
    Qu'importe où tu es partie, le mieux c'est que tu y restes
    Lorsque tes promesses s'échangent en coups de crosse,
    Petite princesse m'a donné le coup de grâce.

    [Refrain]


    Comment je peux faire
    Pour qu'au fond tu me fasses revivre ?
    Comment je peux faire
    Pour qu'au fond tu me délivres ?

    [Refrain] 

    Maintenant j'ai compris. Maintenant j'ai appris.
    Aujourd'hui j'en sors plus grand. (beaucoup plus grand)
    Maintenant j'ai compris. Maintenant j'ai appris,
    Qu'elle était plus importante.

     

  • Manager - Raphaël

    raphael.jpgAvec son nouvel album Super Welter, le chanteur Raphaël a été unanimement salué par la critique et le premier extrait Manager marche très bien. Je trouve personnellement le succès très mérité et j'aime beaucoup ce premier simple.

    le site officiel

     

    Fais gaffe j'ai pas peur
    J'tenvoie mon manager
    Fais gaffe à l'amour
    Un week end en solo
    Un charter pour l'amour
    ça sonne comme la mort
    Tu vois, tu vois
    Bee pop a Lula
    Trop de Blues
    Dans nos combats de lose, de dogmes,
    de romans fleuves épuisés

    eh eh eh eh

    Un low cost pour l'enfer
    eh eh eh eh
    Un low cost pour l'enfer
    eh eh eh eh
    Un pipeline traverse l'air
    Sur les parkings on attend on attend
    Comme des rats morts
    Que le temps nous dévore
    On attend, attend, attend, attend
    Fais gaffe à l'amour ça te tombe dessus un jour
    Sans qu'taies pu rien y faire

    eh eh eh eh
    Fais gaffe j'ai pas peur
    J'tenvoie mon manager
    Fais gaffe à l'amour
    Un week end en solo
    Un charter pour l'amour
    ça sonne comme la mort
    Tu vois, tu vois
    Bee pop a Lula
    Trop de Blues
    Dans nos combats de lose, de dogmes,
    de romans fleuves épuisés

    eh eh eh eh

    Un low cost pour l'enfer
    eh eh eh eh
    Un low cost pour l'enfer
    eh eh eh eh
    Un pipeline traverse l'air
    Sur les parkings on attend on attend
    Comme des rats morts
    Que le temps nous dévore
    On attend, attend, attend, attend
    Fais gaffe à l'amour ça te tombe dessus un jour
    Sans qu'taies pu rien y faire

     

  • Le bordel capitaliste - Jacques Prévert

    Envoyé par Cees:

    Rose-Zehner.-Gr%C3%A8ve-chez-Citro%C3%ABn-1938-%C2%A9-Willy-Ronis.jpgBonjour Denis,

    Voici un lien vers un joli film, avec une polémique entre les deux capitaines d’industrie d’automobile, André Citroën et Louis Renault et un joli poème de Jacques Prévert directement lié à ce film. On comprends mieux ce poème de Prévert après avoir vu le film.

    (Merci Cees ! Très intéressant et tellement actuel! J'ajoute à votre message la vidéo de Prévert lisant lui-même son poème)

    Citroën

    À la porte des maisons closes,

    C’est une petite lueur qui luit…

    Quelque chose de faiblard, de discret,

    Une petite lanterne, un quinquet.

    Mais sur Paris endormi, une grande lueur s’étale :

    Une grande lueur grimpe sur la tour,

    Une lumière toute crue.

    C’est la lanterne du bordel capitaliste,

    Avec le nom du tôlier qui brille dans la nuit.

    Citroën ! Citroën !

    C’est le nom d’un petit homme,

    Un petit homme avec des chiffres dans la tête,

    Un petit homme avec un drôle de regard derrière son lorgnon,

    Un petit homme qui ne connaît qu’une seule chanson,

    Toujours la même.

    Bénéfices nets…

    Une chanson avec des chiffres qui tournent en rond,

    300 voitures, 600 voitures par jour.

    Trottinettes, caravanes, expéditions, auto-chenilles, camions…

    Bénéfices nets…

    Millions, millions, millions, millions,

    Citroën, Citroën,

    Même en rêve, on entend son nom.

    500, 600, 700 voitures

    800 autos camions, 800 tanks par jour,

    200 corbillards par jour,

    200 corbillards,

    Et que ça roule

    Il sourit, il continue sa chanson,

    Il n’entend pas la voix des hommes qui fabriquent,

    Il n’entend pas la voix des ouvriers,

    Il s’en fout des ouvriers.

    Un ouvrier c’est comme un vieux pneu,

    Quand y’en a un qui crève,

    On l’entend même pas crever.

    Citroën n’écoute pas, Citroën n’entend pas.

    Il est dur de la feuille pour ce qui est des ouvriers.

    Pourtant au casino, il entend bien la voix du croupier.

    Un million Monsieur Citroën, un million.

    S’il gagne c’est tant mieux, c’est gagné.

    Mais s’il perd c’est pas lui qui perd,

    C’est ses ouvriers.

    C’est toujours ceux qui fabriquent

    Qui en fin de compte sont fabriqués.

    Et le voilà qui se promène à Deauville,

    Le voilà à Cannes qui sort du Casino

    Le voilà à Nice qui fait le beau

    Sur la promenade des Anglais avec un petit veston clair,

    Beau temps aujourd’hui ! Le voilà qui se promène qui prend l’air,

    A Paris aussi il prend l’air,

    Il prend l’air des ouvriers, il leur prend l’air, le temps, la vie

    Et quand il y en a un qui crache ses poumons dans l’atelier,

    Ses poumons abîmés par le sable et les acides,

    Il lui refuse une bouteille de lait.

    Qu’est-ce que ça peut  lui foutre, une bouteille de lait ?

    Il n’est pas laitier…Il est Citroën.

    Il a son nom sur la tour, il a des colonels sous ses ordres.

    Des colonels gratte-papier, garde-chiourme, espions.

    Des journalistes mangent dans sa main.

    Le préfet de police rampe sur son paillasson.

    Citron … Citron …Bénéfices nets… Millions… Millions…

    Oh  si le chiffre d’affaires vient à baisser,

    Pour que malgré tout, les bénéfices ne diminuent pas,

    Il suffit d’augmenter la cadence et de baisser les salaires

    Baisser les salaires

    Mais ceux qu’on a trop longtemps tondus en caniches,

    Ceux-là gardent encore une mâchoire de loup

    Pour mordre, pour se défendre, pour attaquer,

    Pour faire la grève…

    La grève…

    Vive la grève !

    ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Ci-dessous: Jacques Prévert lit lui-même son poème

    Le fim (ci-dessous)