En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Une nouvelle qui a du faire plaisir à Gert Wilders: les Suisses ont répondu positivement à une question posée par le parti d'extrême droite UDC en décidant d'interdire la construction de minarets sur le territoire suisse. Un pas de plus de la Suisse du côté de l'intolérance et de la xénophobie. Signe qui ne trompe pas: en France, Marine Le Pen (Front national) a salué cette "sage" décision des Suisses.
Pour m'excuser auprès des participants à mes cours de mardi dernier et pour les remercier pour leurs messages de soutien suite à la rage de dent qui m'a violemment frappé en ce début de semaine, je vous propose cette petite chanson de circonstance. Je l'avait déjà placée sur le site lors du décès du regretté Henri Salvadore.
Le blues du dentiste (ici avec Bénabar)
Ce matin-là en me levant
J'avais bien mal aux dents
Oh oh la la
J'sors de chez moi
Et j'fonce en pleurant
Chez un nommé Durand, Mm, Mm
Qu'est dentiste de son état
Et qui pourra m'arranger ça
La salle d'attente est bourrée de gens
Et pendant que j'attends oh oh la la
Sur un brancard
Passe un mec tout blanc
Porté par deux mastards Mm Mm
Je m'lève déjà pour fout' le camp
Mais l'infirmier dit : "Au suivant !"
Je suis debout devant le dentiste
Je lui fais un sourire de crétin
I m'pouss' dans l'fauteuil et me crie : "En piste."
Consécration médiatique pour Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, encore mieux que d'entrer au musée Grévin ou chez Madame Tussauds ou encore chez Les guignols de Canal plus : entrer dans la série des Simpson. L'article ne dit pas si les intéressés ont apprécié leurs versions "Simpsonniennes" !
Il y a quelques semaines, une société belge a programmé ce 14 novembre une distribution d’argent (40 000 euros) près de la Tour Eiffel afin de promouvoir sa nouvelle filiale, le site Mailorama. Malheureusement le coup médiatique a tourné à l'émeute, 5000 personnes étaient venues pour recevoir les billets ! Un effet de la crise ?
Ce week-end je suis dans la musique et j'ai envie de partager! Une belle chanson de Barbara joliment interprétée par Jean-Louis Aubert.
Dis quand reviendras-tu ?
Voilà combien de jours, voilà combien de nuits, Voilà combien de temps que tu es reparti Tu m'as dit: "Cette fois, c'est le dernier voyage" Pour nos coeurs déchirés, c'est le dernier naufrage Tu m'as dit:"Au printemps, je serai de retour Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour Nous irons voir ensemble les jardins refleurir Et déambulerons dans les rues de Paris!"
REFRAIN: Dis, quand reviendras-tu? Dis, au moins le sais-tu Que tout le temps qui passe Ne se rattrape guère... Que tout le temps perdu Ne se rattrape plus!
Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois À voir Paris si beau en cette fin d'automne Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne Je tangue, je chavire, et comme la rengaine Je vais, je viens, je vire, je tourne, je me traîne Ton image me hante, je te parle tout bas Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi
REFRAIN
J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs Je reprendrai la route, le monde m'émerveille J'irai me réchauffer à un autre soleil Je ne suis pas de ceux qui meurent de chagrin Je n'ai pas la vertu des femmes de marins
Christophe est un cas à part dans la chanson française, considéré comme un dandy un peu superficiel dans les années 60-70, il a acquis depuis une toute autre dimension et il est devenu un chanteur rare et d'une intensité exceptionnelle. Cette chanson, reprise par beaucoup, est une chanson culte, à lire comme une poésie. Ici interprétée par le maître en personne.
Les mots bleus
Il est six heures au clocher de l'église Dans le square les fleurs poétisent Une fille va sortir de la mairie Comme chaque soir je l'attends Elle me sourit Il faudrait que je lui parle A tout prix
Je lui dirai les mots bleus Les mots qu'on dit avec les yeux Parler me semble ridicule Je m'élance et puis je recule Devant une phrase inutile Qui briserait l'instant fragile D'une rencontre D'une rencontre
Je lui dirai les mots bleus Ceux qui rendent les gens heureux Je l'appellerai sans la nommer Je suis peut-être démodé Le vent d'hiver souffle en avril J'aime le silence immobile D'une rencontre D'une rencontre
Il n'y a plus d'horloge, plus de clocher Dans le square les arbres sont couchés Je reviens par le train de nuit Sur le quai je la vois Qui me sourit Il faudra bien qu'elle comprenne A tout prix
Je lui dirai les mots bleus Les mots qu'on dit avec les yeux Toutes les excuses que l'on donne Sont comme les baisers que l'on vole Il reste une rancœur subtile Qui gâcherait l'instant fragile De nos retrouvailles De nos retrouvailles
Je lui dirai les mots bleus Ceux qui rendent les gens heureux Une histoire d'amour sans paroles N'a plus besoin du protocole Et tous les longs discours futiles Terniraient quelque peu le style De nos retrouvailles De nos retrouvailles
Je lui dirai les mots bleus Les mots qu'on dit avec les yeux Je lui dirai tous les mots bleus Tous ceux qui rendent les gens heureux Tous les mots bleus Tous les mots bleus
Après un succès foudroyant la chanteuse-rappeuse Diam's a connu une longue période de doute et de dépression probablement confrontrée comme beaucoup aux paradoxes générés par la gloire, l'argent et les idées qu'elle voulait défendre. Aujourd'hui elle revient avec un nouvel album plein de force et de fond, elle provoque encore et toujours la polémique et c'est bon signe. J'aimais Diam's tout au début je l'aime encore aujourd'hui parce que ses mots ont un sens. On n'est pas obligé d'être d'accord avec tout ce qu'elle dit mais elle au moins, dans cette société si souvent aseptisée, a quelque chose à dire !
Je suis sortie de ma bulle, J’ai pris le temps de regarder le monde et d’observer la lune, Donc voici la nouvelle Diam’s en paix avec elle-même, J’préfère qu’ça parte aux enfants du désert… ok, ok… La vie n’est qu’une course et moi j’étais première dans les starters, Qu’est-ce t’as à faire quand t’as pas de père hein ? Dis-moi, qu’est-ce t’as à perdre ? Rien ! Alors tu cours après le flouze, tu coules, sous les coups tu l’ouvres, Tu cours, tu cours, tu souffres et puis tu prouves, Bah ouais mec ! Faut être honnête ! Mes troubles m’ont rendue poète Au point qu’on mette à ma dispo de quoi me doucher au Moët Hélicoptère, taxi et Jet, je suis montée sans mes tickets, Du ter-ter t’accèdes au Ciel, mais tout à coup tu fais pitié, Quand t’as de l’oseille ouais, trop peuvent crève, trop veulent test mec Ton père revient te check, ton pire ennemi devient ton ex, ouais ! Petite princesse j’ n’ai fait que fuir pour mieux reluire, Première ou Business au pire, tant qu’ j’avais des sièges en cuir, Dans cette course aux billets roses j’ai vu mourir mes héros, Dans les coulisses, ça sent la coke et chez les stars c’est l’héro, Moi comme une tache, j’ai couru après le commerce et les dollars, Au point d’avoir au poignet la même Rolex que Nicolas Alors j’ suis…
REFRAIN Sortie de ma bulle, J’ai pris le temps de regarder l’Afrique et de contempler la lune, Cette société n’est qu’une enclume, J’ai couru après le fric, quitte à y laisser ma plume, Dans cette course au succès, j’crois que j’ai connu l’enfer, Ma soeur, mon frère, j’préfère qu’ça parte aux enfants du désert, Car je n’emporterai rien sous terre.
Alors j’ai défoncé des portes, collectionné les cartes à code, Black ou Gold, après le iPhone il m’ faut le Bold et le Ipod, Et puis la Xbox connectée à la Wii Fit, Soirée Sim’s entre filles, on se connecte en Wifi, Oui, je suis « in », on dit que j’ suis branchée, un peu comme vous tous, Nan, j’ veux pas vous déranger, j’passerai plus tard en Bluetooth, A l’aise dans mes Air Force, je rêvasse en Airport, Et puis j’écris des raps hardcore sur le tarmac d’ l’aéroport, J’ai à l’index la même bague que Carla, Mais elle ne me sert à rien sous les étoiles de Dakhla, Désert de sable contre désert de désespoir, Elle a des airs de victoire ma jeunesse, mais pas le choix des armes, Vu que l’Etat nous prive de tout, elle trime et tousse, Poussée par le crime, elle trouve refuge dans le Din ou au trou, Triste pays qui compte sur les voix de Le Pen, Pour qu’accèdent au sommet des gros capitalistes de merde, Alors j’ suis…
REFRAIN
Petite banlieusarde issue du 91, fière de mon Essonne, Fière de mon essor, j’ voulais qu’ ma voix résonne dans tous les stores, Et puis si Dieu teste les hommes, je veux être digne d’aimer, Et à tous ceux qui triment, sachez qu’ je veux être digne de vous aider, Parce qu’aujourd’hui j’ai tout connu, l’opulence et la thune, La déprime, les écus, les ambulances et la rue, Je sais de quoi je suis capable, je sais de quoi l’Etat est coupable, Lui qui débloque des milliards, mais jamais pour le contribuable, non ! Moi la boulette, je suis patronne et millionnaire, C’était soit l’humanitaire, soit tenter d’être billionaire, J’ai fait mon choix et je t’emmerde, désormais qui m’aime me suive, Désormais qui m’aime me traîne, beaucoup plus haut que je ne vise, J’ai besoin d’aide dans ma révolte, besoin de vivres dans ma récolte, Besoin des cris de mon public, car j’ai besoin de bénévoles, A c’ qui paraît on est des nazes, à c’ qui paraît faudrait qu’on s’ casse, Venez, on sort de nos cases, venez, on se sert de Marianne pour Sortir de nos bulles, Et prendre le temps de regarder l’Afrique et de contempler la lune, Cette société n’est qu’une enclume, Elle nous fait courir après le fric, quitte à y laisser des plumes, Dans cette course au succès, j’crois que l’on côtoie l’Enfer, Ma soeur, mon frère, on est aussi des enfants du désert, Et on a tous un rôle à jouer sur Terre, Donc j’ suis…
REFRAIN
Donc, j’ suis sortie de ma bulle, sortie de ma bulle, sortie de ma bulle….