Ici aux Pays-Bas, dimanche dernier, vous avez pu voir l'entretien de Ivo Niehe avec Philippe Pozzo di Borgo et Abdel Yasmin Sellou, les deux personnes qui ont inspiré le film "Intouchables". Hélas cette émission n'est pas disponible (pour le moment?) en rediffusion sur uitzending gemist. Je vous propose toutefois un documentaire complet (trois vidéos) sur cette formidable histoire. Depuis la diffusion de ce documentaire le film a atteint le chiffre record de 19 millions de spectateurs en France et de près de 50 millions dans le monde.
Culture - Page 13
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Intouchables - La véritable histoire
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Les chrysalides de Saint-Jean - Fête des Lumières
Certains d'entre vous ont eu des difficultés pour trouver la vidéo de la Cathédrale Saint-Jean sur le site de la fête des Lumières de Lyon (voir cette note). La voici donc ci-dessous !
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Lyon - Fête des Lumières 2012
Une des moments de l'année où Lyon, ma ville natale, me manque le plus, c'est la Fête des Lumières qui vient de s'achever ce week-end. Trois millions de visiteurs, une ville entière illuminée pendant quatre nuits, une fête exceptionnelle, à voir absolument !
Lucioles, lumignons, luminaires : Lyon a giorno pour la Fête des lumières (lemonde.fr)
Un résumé vidéo de cette édition 2012 (plus de vidéos ici)
Un de mes quartiers préférés: la Croix Rousse
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Une histoire buissonnière de la France
Envoyé et recommandé par Wim, le livre de Graham Robb "The Discovery Of France" (2011). Pour les lecteurs néerlandais : "De ontdekking van Frankrijk" disponible sur bol.com. Le livre est aussi disponible en français sous le titre "Une histoire buissonnière de la France" disponible (en autres) sur Amazon (aussi en version Kindle).
Merci Wim pour ce conseil de lecture !
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Johnny Halliday - Toujours là !
Quand j'étais jeune j'ai aimé Johnny Halliday. Je l'ai même vu en concert à Paris dans les années 80. Ces concerts sont toujours d'énormes spectacles avec danseurs, effets spéciaux, cascades donc avec de grandes scènes et pourtant il a une telle présence qu'il remplit la scène tout seul. C'était très impressionnant à voir.
Plus tard le personnage public a commencé à m'irriter un peu mais je garde pour lui une certaine tendresse. Je pense que de nombreux Français sont dans mon cas, Johnny fait partie du patrimoine culturel français et nous y sommes attachés. Dans une de ses chansons Cali dit même:
Il y a cette question qui hante mes nuits
Combien de jours de deuil à la mort de Johnny ?Et c'est une bonne question car on aime ou pas sa musique, on n'est plus ou moins irrité par ses prises de positions politiques ou par la surmédiatisation de sa vie privée, on est plus ou moins amusé par la qualité (souvent moquée et caricaturée par les humoristes) de son français mais on respecte le chanteur.
Plus de cinquante ans de carrière, avec des hauts et des bas, et aujourd'hui à presque 70 ans encore un "haut" avec un nouvel album qui marche très bien et une tournée de concerts, c'est quand même exceptionnel.
Le nouvel album s'appelle "L'attente", c'est aussi le titre du premier simple et personnellement pour la première fois depuis longtemps j'aime bien une chanson de Johnny !
L'attente
A quoi peuvent bien servir mes bras
Si c'est pour brasser du vent
Que vais-je faire de mes deux mains
Si elles espèrent en vain
En ce qui concerne mes yeux
Ils ne voient plus que nous deux
J'ai tout fait contre
J'ai rien fait pour
J'ai joué la montre
J'ai perdu mon tour
Pourquoi ne reviendrais-tu pas
Le ciel est plus clément
Pourquoi ne reviendrais-tu pas
Puisque je t'attends
Pourquoi ne reprendrais tu pas
Un peu de mon temps
Comme avant, comme avant...
A quoi peuvent bien servir mes jambes
Si comme les feuilles, elles tremblent
Que vais-je bien faire de mes dix doigts
S'ils ne te touchent pas.
Que peuvent devenir mes yeux
S'ils n'y voient plus que du feu
En ce qui concerne mon front
Il combat toujours ses démons.
J'ai tout fait contre
J'ai rien fait pour
J'ai joué la montre
J'ai perdu mon tour
Pourquoi ne reviendrais-tu pas
Le ciel est plus clément
Pourquoi ne reviendrais-tu pas
Ca fait déjà si longtemps
Pourquoi ne reprendrais tu pas
Un peu de mon temps
Comme avant, comme avant...
Pourquoi ne reviendrais-tu pas
Le ciel est plus clément
Pourquoi ne reviendrais-tu pas
Puisque je t'attends
Pourquoi ne reprendrais tu pas
Un peu de mon temps
Oh comme avant, comme avant... -
Populaire: la comédie française de l'hiver ?
Annoncé comme la comédie française de l'hiver par les critiques et ceux qui ont déjà vu le fim, le film Populaire sort aussi en même temps ici aux Pays-Bas et en Belgique fin novembre. La première est à Zwolle au Fraterhuis. Une chance !
L'histoire: Printemps 1958. Rose Pamphyle, 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où Louis Echard, 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis… Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique. Qu’importent les sacrifices qu’elle devra faire pour arriver au sommet, il s’improvise entraîneur et décrète qu’il fera d’elle la fille la plus rapide du pays, voire du monde ! Et l’amour du sport ne fait pas forcément bon ménage avec l’amour tout court…
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Le bordel capitaliste - Jacques Prévert
Envoyé par Cees:
Bonjour Denis,
Voici un lien vers un joli film, avec une polémique entre les deux capitaines d’industrie d’automobile, André Citroën et Louis Renault et un joli poème de Jacques Prévert directement lié à ce film. On comprends mieux ce poème de Prévert après avoir vu le film.
(Merci Cees ! Très intéressant et tellement actuel! J'ajoute à votre message la vidéo de Prévert lisant lui-même son poème)
Citroën
À la porte des maisons closes,
C’est une petite lueur qui luit…
Quelque chose de faiblard, de discret,
Une petite lanterne, un quinquet.
Mais sur Paris endormi, une grande lueur s’étale :
Une grande lueur grimpe sur la tour,
Une lumière toute crue.
C’est la lanterne du bordel capitaliste,
Avec le nom du tôlier qui brille dans la nuit.
Citroën ! Citroën !
C’est le nom d’un petit homme,
Un petit homme avec des chiffres dans la tête,
Un petit homme avec un drôle de regard derrière son lorgnon,
Un petit homme qui ne connaît qu’une seule chanson,
Toujours la même.
Bénéfices nets…
Une chanson avec des chiffres qui tournent en rond,
300 voitures, 600 voitures par jour.
Trottinettes, caravanes, expéditions, auto-chenilles, camions…
Bénéfices nets…
Millions, millions, millions, millions,
Citroën, Citroën,
Même en rêve, on entend son nom.
500, 600, 700 voitures
800 autos camions, 800 tanks par jour,
200 corbillards par jour,
200 corbillards,
Et que ça roule
Il sourit, il continue sa chanson,
Il n’entend pas la voix des hommes qui fabriquent,
Il n’entend pas la voix des ouvriers,
Il s’en fout des ouvriers.
Un ouvrier c’est comme un vieux pneu,
Quand y’en a un qui crève,
On l’entend même pas crever.
Citroën n’écoute pas, Citroën n’entend pas.
Il est dur de la feuille pour ce qui est des ouvriers.
Pourtant au casino, il entend bien la voix du croupier.
Un million Monsieur Citroën, un million.
S’il gagne c’est tant mieux, c’est gagné.
Mais s’il perd c’est pas lui qui perd,
C’est ses ouvriers.
C’est toujours ceux qui fabriquent
Qui en fin de compte sont fabriqués.
Et le voilà qui se promène à Deauville,
Le voilà à Cannes qui sort du Casino
Le voilà à Nice qui fait le beau
Sur la promenade des Anglais avec un petit veston clair,
Beau temps aujourd’hui ! Le voilà qui se promène qui prend l’air,
A Paris aussi il prend l’air,
Il prend l’air des ouvriers, il leur prend l’air, le temps, la vie
Et quand il y en a un qui crache ses poumons dans l’atelier,
Ses poumons abîmés par le sable et les acides,
Il lui refuse une bouteille de lait.
Qu’est-ce que ça peut lui foutre, une bouteille de lait ?
Il n’est pas laitier…Il est Citroën.
Il a son nom sur la tour, il a des colonels sous ses ordres.
Des colonels gratte-papier, garde-chiourme, espions.
Des journalistes mangent dans sa main.
Le préfet de police rampe sur son paillasson.
Citron … Citron …Bénéfices nets… Millions… Millions…
Oh si le chiffre d’affaires vient à baisser,
Pour que malgré tout, les bénéfices ne diminuent pas,
Il suffit d’augmenter la cadence et de baisser les salaires
Baisser les salaires
Mais ceux qu’on a trop longtemps tondus en caniches,
Ceux-là gardent encore une mâchoire de loup
Pour mordre, pour se défendre, pour attaquer,
Pour faire la grève…
La grève…
Vive la grève !
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Ci-dessous: Jacques Prévert lit lui-même son poème
Le fim (ci-dessous)
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La dictée à Zwolle
Cette anné année encore j'aurais aurai le plaisir de présenter "La dictée" de l'Alliance française de Zwolle qui se déroullera déroulera jeudi 1er novembre au Refter. Venez testé tester votre nivo niveau pour le plaisir !
Pour s'incrire et avoir plus de détail détails rendez-vous sur le site de l'Alliance : ici.
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Pierre Bachelet - Les corons (1982)
Envoyé par Herman ce diaporama est consacré au grand classique de Pierre Bachelet "Les corons". La chanson date de 1982 et elle est devenue la chanson la plus associée à la région Nord, plus particulièrement aux anciennes mines de charbon et surtout aux mineurs bien entendu. Toutes les explications sur le texte de la chanson sont grâce aux photos dans le diaporama. Merci Herman !
Les corons (document Powerpoint)
Les paroles
Au nord, c´étaient les corons
La terre c´était le charbon
Le ciel c´était l´horizon
Les hommes des mineurs de fond
Nos fenêtres donnaient sur des f´nêtres semblables
Et la pluie mouillait mon cartable
Et mon père en rentrant avait les yeux si bleus
Que je croyais voir le ciel bleu
J´apprenais mes leçons, la joue contre son bras
Je crois qu´il était fier de moi
Il était généreux comme ceux du pays
Et je lui dois ce que je suis
{Refrain}
Et c´était mon enfance, et elle était heureuse
Dans la buée des lessiveuses
Et j´avais des terrils à défaut de montagnes
D´en haut je voyais la campagne
Mon père était "gueule noire" comme l´étaient ses parents
Ma mère avait les cheveux blancs
Ils étaient de la fosse, comme on est d´un pays
Grâce à eux je sais qui je suis
{Refrain}
Y avait à la mairie le jour de la kermesse
Une photo de Jean Jaures
Et chaque verre de vin était un diamant rose
Posé sur fond de silicose
Ils parlaient de 36 et des coups de grisou
Des accidents du fond du trou
Ils aimaient leur métier comme on aime un pays
C´est avec eux que j´ai compris -
Astérix et obélix au service de sa majesté
Le 17 octobre sortira un nouvel épisode d´Asterix, distribution prestigieuse, gros budget pour un divertissement qui d´après les premières critiques serait très réussi.
Astérix et Obélix chez les Brit's : un « royal film », n'est-il pas ? (CinéObs)
Bande annonce
ASTERIX ET OBELIX : AU SERVICE DE SA MAJESTE - Bande-annonce Vidéo asterix-et-obelix-4-lefilm sélectionnée dans Cinéma